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Martin Eden par Soufiane Adel
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Parcours cinématographique

Parcours cinématographique

Je suis né en 1981 en Algérie et je suis arrivé en France à l’âge de huit ans.

C’est en entrant à l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (l’ENSCI), que je découvre le cinéma. Toute mon enfance, je me suis nourri des films du Nouvel Hollywood. A 20 ans, je rencontre le néoréalisme italien et le cinéma expérimental. J’amorce alors une longue cinéphilie, autodidacte, motivée et passionnée.

En 2004, je décide de filmer mon père. Je lui demande de rejouer une scène que l’on a vécue ensemble. Le tournage dure une soirée, de 20h00 à minuit : ce sera mon premier court-métrage. Dans un style direct, caméra au poing, Nuits closes raconte l’histoire de deux enfants qui cherchent leur père de bistrot en bistrot dans les rues de Champigny. Le film obtient deux prix au Festival CinéSept à Jussieu et mon père Kamel Adel obtient le Prix du Meilleur Acteur au Festival de Boulogne-Sur-Mer. Le film est aussi sélectionné dans de nombreux festivals parmi lesquels Clermont-Ferrand, en Italie et en Espagne. En 2017, le film obtient le Prix Qualité du CNC.

En 2006, je réalise La Cassette, un documentaire dont la matière principale est une cassette audio de correspondance entre mes grands-parents restés en Algérie et ma mère nouvellement arrivée en France en 1989. Ce film sonore avec un écran noir et des sous-titres en Français, invite le spectateur à fabriquer ses propres images. Il est soutenu par l’aide à la post-production de la Région Ile-de-France et par l’Acsé. La Cassette reçoit le Prix du Jury et le Prix du magazine Mouvement au 10ème Festival Bandits-Mages de Bourges, il est également sélectionné dans de nombreux festivals dont les Écrans Documentaires d’Arcueil et Les Escales Documentaires de La Rochelle.

En 2007, je réalise un film produit par le GREC (Groupe de Recherche et d’Essais Cinématographiques), Kamel s’est suicidé six fois, son père est mort. Le film est un huis clos en deux parties sur la mort de mon grand-père en soins palliatifs et le rituel funéraire musulman. Les cadres et le montage s’inspirent d’un voyage à Florence et de tableaux de la Renaissance, de Fra Angelico et Botticelli. Il a obtenu le Prix du court-métrage aux Écrans Documentaires d’Arcueil et le Grand Prix au Festival du court-métrage Bandits-Mages. Il a été doublement sélectionné au Festival de Cannes en 2008, à la Quinzaine des Réalisateurs et à l’ACID, et dans de nombreux festivals internationaux.

Après cette trilogie autobiographique, je coréalise en 2009 avec Angela Terrail Sur la tête de Bertha Boxcar, l’histoire de Johnny Johnson (Reda Kateb), jeune banlieusard qui, dans une casse automobile, transforme des carcasses en sculptures et croise le chemin d’une jeune femme, Mellaz (Judith Chemla). Le film est préacheté par Arte France, avec l’Aide de la Région Centre et la contribution financière du CNC.

En parallèle de l’adaptation contemporaine du roman de Jack London, Martin Eden, je réalise, en 2013, Go Forth, un long-métrage documentaire où, à travers le portrait d’une femme de 79 ans, Taklit Adel (ma grand-mère née en Algérie et vivant en France depuis 60 ans), se noue à la fois le fil de la petite et de la grande Histoire et l’exploration de la banlieue et de ses grands ensembles. Pour ce film, j’utilise un nouvel outil pour filmer la banlieue parisienne : un drone équipé d’une caméra. Le film a été sélectionné au Cinéma du réel, au Biografilm Festival à Bologne, au Festival du nouveau cinéma de Montréal, au Cinemagrante de Buenos Aires, à l’Alternativa à Barcelone, à Lussas.

Mon exploration de formes fictionnelles d’auto-filmage se poursuit avec Vincent V., un film dispositif tourné en un plan séquence par an pendant 10 ans, de 2005 à 2015, le film reçoit en 2017 le Prix Qualité du CNC, puis je réalise Les bonnes, tourné en une nuit. Je réalise ensuite un film mêlant dance contemporaine et mouvements du corps au ralenti : Je suis Martin Eden, une micro adaptation de Martin Eden sorti pour le centenaire de la mort de Jack London.

En 2017, je mets de nouveau en scène mon père dans une fiction adaptée d’une nouvelle de Jack London « A piece of steak », La Faim, puis dans un essai : La lumière tombe.

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